Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. Environ 1960.
Lindsay sur Pellicule
Célébrations
Pour les petites communautés, les célébrations et événements jouent un rôle marquant qui vont au-delà du pur plaisir. Parmi ceux qui en reconnaissaient l’importance était Alan Capon, dont la caméra a été témoin des occasions les plus mémorables à Lindsay. Durant son mandat avec le Post, Capon a capturé trois célébrations principales qui ont vraiment interpellé le village : l’Expo de Montréal 1967, la Lindsay Central Exhibition (foire centrale de Lindsay) et le défilé du Père Noël.
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Le Community Chest
Le Kinsmen Club
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The Légion Royale Canadienne
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Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. Les manèges et jeux sont encore aujourd'hui les attractions principales de la foire. 11 septembre 1963.
La Lindsay Central Exhibition
La Lindsay Central Exhibition (foire centrale de Lindsay, aussi connue sous le nom LEX) est une foire annuelle de longue date ayant lieu à Lindsay, Ontario. Ses origines remontent à 1875, lorsque les comtés de Peterborough, Victoria, Durham et Northumberland ont décidé d’échelonner leurs foires dans leurs régions. La South Victoria Society a acheté huit et demi acres du terrain sur la rue Angeline de John Knowlson, copropriétaire de la pharmacie Knowlson-Gregory.
Publicité parue dans le Lindsay Daily Post au sujet des événements de la foire. 11 septembre 1963.
Le coût du terrain et des bâtiments sur la propriété s’est élevé à 8 288 $, soit 250 000 $ en dollars actuels. La foire a permis aux fermiers de promouvoir leurs produits agricoles, leur bétail et leurs compétences. Malgré les intempéries la première journée, la Lindsay Central Exhibition était un succès le deuxième jour, visitée par 25 000 personnes et ayant affiché un revenu de 2 964 $.
James Keith était un des secrétaires de la Lindsay Central Exhibition. La première foire, selon James Keith :
Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post.
Non seulement la foire tenait-elle des compétitions, elle encourageait aussi un sens de communauté. Le terrain de la foire servait de lieu de rencontre pour les amis et membres de familles. Les entreprises de Lindsay en profitaient, surtout les hôtels qui abritaient les visiteurs de plus loin. Les repas offerts consistaient de produits agricoles récoltés le jour même et les rues grouillaient de gens et de leurs chevaux.
Une fois la foire terminée, ils rentraient « chez eux à la ferme, au magasin, à la charrue et au comptoir de vente pour continuer le train-train du quotidien banal, mais vraiment c’était une bonne vie, comme elle l’est aujourd’hui, » a dit Keith.
Des enfants marchent dans la boue à la Lindsay Central Exhibition. Le mauvais temps accompagne typiquement la foire, mais les participants en tirent le meilleur parti possible. Environ 1960.
La Lindsay Central Exhibition est toujours un événement annuel. Son terrain et ses édifices ont été améliorés au cours des années et occupent maintenant 37 acres sur un nouveau site. Elle comprend des aires pavés, des lampadaires, un colisée, une tribune, des granges, des scènes mobiles et une extension de l’édifice principal.
Des centaines de milliers de dollars ont été attribués à cette attraction, qui affiche une moyenne de 45 000 visiteurs et plusieurs compétitions annuelles. En 2024, la foire fêtera son 170e anniversaire, lequel sera organisé par la Lindsay Agricultural Society. Chaque année, il y a un différent thème qui est évident dans les jeux, les performances, les compétitions de bétail et les étalages.
« La foire de l’automne colle à la peau, »
—a dit Mark Everett au journaliste du Post Ford Moynes en octobre 1967, un ancien exposant de moutons de longue durée à la LEX.
Photographie parue dans le Lindsay Daily Post d’enfants qui s’amusent dans les manèges de la Lindsay Exhibition, en particulier le parc d’attractions Conklin. 23 septembre 1966.
Différentes techniques ont été utilisées pour attirer des visiteurs à la foire. Ancien journaliste du Post, John Hooper se rappelle que les propriétaires des kiosques payaient de jeunes garçons à se promener sur le champ de foire en tenant un gros toutou et à répondre à tout le monde qui lui demandait où il l’avait « gagné ». Les jeunes hommes qui voulaient impressionner leurs blondes et les enfants qui avaient persuadé leurs parents tentaient leur chance à ces kiosques de jeux.
Photographie parue dans le Lindsay Daily Post d’un manège à la foire qui s’appelle « The Spider » (l’araignée) qui était tout nouveau en 1966. 24 septembre 1966.
Stan Pitts a exposé cette déception dans un article paru dans le journal Watchman-Warder. Heureusement, ces tactiques étaient peu nombreuses. Pour la majorité des participants, la principale attraction était les échantillons de nourriture. On pouvait sentir les friandises et l’odeur de la viande sur le gril partout sur le terrain.
Au début, l’admission à la foire incluait des cadeaux et des échantillons de céréales, jus et nettoyeurs tels que du savon. Des entreprises distribuaient gratuitement leurs produits, affublés de leurs annonces publicitaires, comme aux festivals aujourd’hui.
Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. Susan Capon, la benjamine d’Alan Capon, essaie un manège à la Lindsay Exhibition. Environ 1960.
Cet événement reste une tradition chérie à Lindsay et continue à intéresser la communauté locale et les visiteurs d’ailleurs. Il marque une célébration de l’agriculture durable de la région et son habileté de satisfaire les intérêts et besoins d’une communauté en constante évolution.
Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. Photographié le 188 novembre 1967.
Le défilé du Père Noël
Le défilé annuel du Père Noël est une tradition chérie de plusieurs villages et beaucoup de communautés autour du monde. Cet événement festif tenu durant les fêtes unit tout le monde dans la joie qui va au-delà du divertissement. Il ne s’agit pas d’une simple procession de chars décorés et personnages costumés, mais d’un symbole important qui peut revivifier le cœur d’une communauté.
Photographie parue dans le Lindsay Daily Post du char de la Société canadienne du cancer, défilé du Père Noël, 1966, dans le but de sensibiliser les gens à la recherche, à l’éducation et à la levée de fonds pour leur cause. 22 novembre 1966.
Le Lindsay Chamber of Commerce (Chambre de commerce de Lindsay) a commandité cet événement annuel lorsqu’Alan Capon travaillait comme rédacteur-en-chef pour le Post en 1967. Il a couvert les activités de la journée, participant à cette tradition culturelle du village.
Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. Photographié le 18 novembre 1967.
Cette année-là, plus de 35 chars, groupes de musique et autres ont contribué au défilé en l’honneur du centenaire, y compris la fanfare Lindsay Kinsmen Band, le corps de fifres et tambours Blue Angels et le corps de tambours Kawartha Kavaliers.
On anticipait surtout le corps de tambours junior Kavalier Kadets, récemment créé. Plusieurs parents des jeunes batteurs ont assisté au défilé pour le plaisir de regarder leur première marche.
Gagnant du meilleur char commercial lors du défilé du Père Noël, 1967. Leur voiture abondamment décorée a ébloui les enfants. 27 novembre 1967.
De plus, des juges évaluaient chacun des aspects du défilé et décernaient des prix selon quatre catégories principales : le meilleur corps de musique ; le meilleur char commercial ; le meilleur char de club et la meilleure école/église. Les gagnants dans chacune de ces catégories respectives étaient : les Kavaliers, Ops Top Body Shop, le Lions Club et l’école Central Senior.
Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. Photographié le 18 novembre 1967.
Le défilé du Père Noël est un spectacle qui enchante les jeunes et les plus vieux. Chaque année, il se fraie un chemin à travers les rues charmantes de Lindsay et enflamme l’esprit collectif. Il réunit les villageois sous leur histoire partagée et fournit un sentiment de permanence au sein d’un monde en transformation.
La présence d’Alan Capon et sa documentation d’un événement tel que le défilé du Père Noël servaient à renforcer les liens communautaires, conserver la culture locale et satisfaire le rôle du Post en tant que chroniqueur de l’histoire de Lindsay. Même une occurrence qui semble mineure, comme ce défilé, souligne l’ampleur du journalisme local dans la vie d’un village.
Alan Capon était un reporter sur l'Expo de Montréal 1967 pour le Lindsay Daily Post. Environ janvier 1967.
L’Expo de Montréal 1967
L'Expo de Montréal 1967, connue sous le nom officiel Expo 67, est une exposition iconique internationale tenue à Montréal, Québec. Elle a marqué le centenaire du Canada et encore aujourd’hui, elle est considérée comme étant un moment déterminant de l’histoire canadienne. Elle avait pour thème « Terre des hommes » et tentait d’explorer les liens entre l’humanité, la technologie et l’environnement.
Certains points culminants architecturaux étaient le dôme géodésique conçu par R. Buckminster Fuller, qui a ensuite été nommé la « Biosphère » et les pavillons de nombreux pays qui expliquaient leurs cultures et innovations.
Photographie parue dans le Lindsay Daily Post du Lindsay Kinsmen Band après leur performance à l’Expo 67. De gauche à droite: Beth Bailey, Wayne Wylie, Pat Hornsby, Tim Watson, Jim Madill et John Fitsell. 29 août 1967.
Les résidents de Lindsay avaient hâte d'y participer. On a organisé des voyages en bateau des Kawarthas jusqu’à Montréal et des logements ont été réservés des mois et même un an à l’avance. Des étudiants de l’école Central Senior ont visité l’Expo pendant deux jours après leurs examens. La fanfare Kinsmen Band de Lindsay a même joué à l’événement pendant trois jours, une opportunité inestimable.
L'Expo de Montréal 1967 vue du ciel. Photo prise par Alan Capon pour le Lindsay Daily Post. Environ 1967.
L’Expo 67 était un franc succès, accueillant plus de 50 millions visiteurs, y compris des personnages éminents tels la Reine Élizabeth II et Charles de Gaulle. Plusieurs des pavillons et structures construits pour l’occasion existent encore et servent à diverses fins. L’Expo a joué un rôle important dans la promotion et l’unité de l’identité canadienne, car elle célébrait la diversité et les accomplissements de notre nation. En tant que tel, c’était un catalyseur culturel, jouant hôte à une vaste gamme de performances artistiques et musicales, ainsi qu’à des expositions culturelles.
Nations-Unies à l'Expo de Montréal 1967. Il s’agit d’une structure en béton et acier entourée par une forêt de drapeaux, représentant les 122 nations-membres. Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. 1er mai 1967.
On se souvient de L’Expo 67 comme un moment décisif de l’histoire du Canada, marquant l’émergence du Canada sur la scène mondiale et son engagement envers l’innovation, les échanges culturels et la coopération internationale. Même aujourd’hui, l’Expo est source de fierté et de nostalgie pour les Canadiens et grâce aux contributions de Lindsay à son succès, on en fait partie aussi.