Un Nouvel Éditeur Arrive au Lindsay Daily

Durant sa carrière avec le Post de 1963 à 1970, Alan Capon a fait des contributions inégalées à l’industrie des journaux. Même s’il n’était pas explicitement cité comme auteur des articles du journal, son rôle au sein des opérations était très important.

Alan Capon dans la salle de rédaction avec des employés. Environ 1950.

« Alan Capon, passe le flambeau éditorial à Robert Beeney. »

—Le Minden Progress, Lettre du rédacteur-en-chef. 

Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. Environ 1960.

Capon a commencé sous la tutelle de Roy Wilson, le dernier propriétaire du journal, dont la confiance dans les habiletés et le dévouement de Capon était bien fondée. Après la vente du Minden Progress à Al Grier en 1965, Alan s’est engagé davantage dans la publication.

Il a aussi travaillé pour John Boyd Studio et un canal radio local en même temps.

Le Minden Progress, Lettre du rédacteur-en-chef.

« D’abord, en raison de ses responsabilités comme éditeur du Lindsay Daily Post, l’éditeur actuel, Alan Capon, passe le flambeau éditorial à Robert Beeney. »

— Le Minden Progress, Lettre du rédacteur-en-chef.

Des employés du Lindsay Daily Post lors d’un dîner de Noël. Environ 1964. De gauche à droite, rangée arrière: inconnu, Doreen Bruce, Bea McPhaden, inconnu, John Davies, Roger Belwood, inconnu. Rangée du milieu: inconnu, Carol Newton, Dawn Archer, Marilyn McCabe Coppins. Rangée avant: inconnu, Ford Moynes, Alan Capon, Ethel Bishop. 

Article sous la chronique Tower Ramparts (Remparts de la tour) du Lindsay Daily Post. Alan et un autre journaliste publiaient ces articles sous ce pseudonyme. 4 février 1969. 

Tower Ramparts (Remparts de la Tour)

Dans le monde de la presse, les éditeurs occupent un poste prisé. Ils sont les gardiens du contenu, ils forment le discours, ils s’assurent de l’exactitude, ils maintiennent les meilleurs standards de l’intégrité journalistique.

Parfois il est difficile de détecter le rôle de l’éditeur dans le reportage final et l’intérêt du public se concentre sur l’histoire finale plutôt que l’effort de collaboration.

Quand Alan travaillait pour le Lindsay Daily Post, lui et un autre collègue ont fait un reportage sur une famille du village qui vivait sous le seuil de pauvreté. Ces deux journalistes espéraient que la réponse des lecteurs soit un soutien collectif. Les deux hommes ont publié des images de la famille et leur condition de vie en conjonction avec l’article.

Afin d’augmenter leurs revenus, les deux journalistes ont aussi vendu l’histoire à d’autres publications. Malheureusement, l’une des publications a pris beaucoup de libertés avec l’histoire, modifiant la photo soumise du bébé dans un berceau en y ajoutant l’image d’un rat près de la tête de l’enfant.

Le maire John Eakins et William Scott. Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. Environ 1960.

En conséquence, l’histoire a créé une sensation parmi le public au grand regret d’Alan et de son collègue. Tout s’est empiré quelques jours plus tard quand Alan a fait un reportage sur une réunion du conseil municipal. Le maire avait lu l’article et était indigné de la façon dont le village avait été décrit. Il était déterminé d’exposer l’identité des personnes responsables.

« [Alan] s’est enfoncé dans son fauteuil et a commencé à prier que Tower Ramparts garderait son anonymat. »

—Margaret Haylock-Capon

Capon avait diverses responsabilités. Son rôle était important pour le processus éditorial : il relisait et peaufinait les articles, manchettes et épreuves pour assurer la qualité du journal. Il devait collaborer étroitement avec les journalistes, photographes et graphistes, favorisant un sens d’unité et d’un objectif commun dans la salle de rédaction dynamique du Post.

Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. Environ 1960.

Lindsay Figée dans le Temps

Parmi les traits de personnalité d’Alan Capon étaient sa détermination et sa passion pour son métier. Il abordait chaque histoire, peu importe leur importance relative, avec enthousiasme et un sens vif du devoir. Il se distinguait par la facilité avec laquelle il pouvait établir des liens avec les gens et susciter des idées et anecdotes sincères.

Sa contribution à l’industrie des journaux et au village animé de Lindsay, y compris ses dons de milliers de négatifs photographiques au Kawartha Lakes Museum and Archives, est exceptionnelle.

Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. 1967.

Diverses caméras à film et objets de collection relatifs à la carrière d’Alan Capon avec le Lindsay Daily Post. Avec la permission de Susan Capon. 

Son engagement envers de nombreuses organisations communautaires, entreprises, personnalités et actualités met en évidence son désir de comprendre et de représenter le tissu social de Lindsay. Cet engagement lui a permis de tisser des liens, rassembler des nouvelles et capturer l’essentiel de l’actualité locale, grâce à sa caméra. 

VIII. Chronologie du Rédacteur-en-Chef