2016.85.5
La Succession de l’Entreprise
LeRoy (Roy) Wilson, synonyme du Post, est une personnalité influente dont la contribution est étroitement liée à l’héritage de son père. Ses aventures dans le monde de la presse écrite ont commencé à un tendre âge car il a grandi autour de l’entreprise innovatrice du Lindsay Post, sous la tutelle de son père et de son oncle. En fin de compte, Roy a assumé le rôle d’éditeur, déterminé d’y laisser sa propre marque.
Dîner de Noël mettant en vedette des membres du Lindsay Daily Post. Environ 1964. De gauche à droite ; Dos: inconnu, Doreen Bruce, Bea McPhaden, inconnue, John Davies, Roger Belwood, inconnu. Milieu: inconnue, Carol Newton, Dawn Archer, Marilyn McCabe Coppins. Devant: inconnue, Ford Moynes, Roy Wilson, Ethel Bishop.
« Selon moi, il fait honneur à notre village »
—a dit un ancien employé au sujet de Wilson.
Portrait de Leroy Percival Wilson.
Le Dernier Wilson
LeRoy Percival Wilson (1891-1981) n’avait que 4 ans quand son père et son oncle ont acheté le Post sous le nom de Wilson and Wilson. Il a grandi dans l’entreprise et il a aidé avec l’imprimerie durant son enfance à Port Hope. Des décennies plus tard, il a pris un rôle de leadership suite à la retraite de son père. On le décrit comme un homme privé, qui était poli et juste envers tous les employés du Post, allant bien au-delà de ses responsabilités comme employeur.
L’extérieur du Lindsay Daily Post. Environ 1980.
« Selon moi, il fait honneur à notre village. Poli, bien élevé, faisant toujours de son mieux pour les autres. »
-a dit un ancien employé au sujet de Wilson.
Stanley Pitts. The Lindsay Daily Post. 25 octobre 1968.
Stanley Pitts (Watchman-Warder) se moquait souvent de Roy dans ses chroniques, mais Roy exprimait rarement des opinions controversées dans les écrits du Post et préférait ne pas réagir aux éditoriaux de Pitts.
Un jour, un journaliste du Watchman a informé Pitts que leur imprimerie était en panne le jour de publication et que les pièces de remplacement n’arriveraient pas à temps - quel désastre! Quand Wilson a appris ce qui est arrivé, il a immédiatement appelé le Watchman et leur a demandé de lui envoyer les pages à imprimer. L’édition a été publiée le lendemain.
Même dans le monde compétitif des journaux, le dévouement collectif à leur métier et la reconnaissance de leur responsabilité partagée pouvaient pousser les journaux à mettre de côté leurs différences durant les crises et de collaborer, démontrant un respect mutuel pour l’importance de leurs services à la communauté.
« C’était typique de Roy, »
—a commenté Ford Moynes, un ancien éditeur du Post.
The Post Church Envelopes (enveloppes pour églises Post), une division de Wilson & Wilson située sur la rue Peel. L’image provient d’une édition d’hommage à Roy Wilson du Lindsay Daily Post. 7 mars 1981.
Post Church Envelopes
Wilson aimait les aspects techniques de l’industrie. Il s’intéressait aux machines et une fois, il est rentré chez lui d’un voyage en possession d’une pièce d’équipement qui servait à créer des enveloppes pour les églises. Considéré comme étant un « génie mécanique », Wilson a conçu une nouvelle machine pour son entreprise. Il a fondé une division de Wilson and Wilson en 1933 qui avait comme seul but de fournir des enveloppes aux églises du Canada. « Post Church Envelopes » a été dirigé en
haut de l’escalier de l'imprimerie sur la rue William avant d’être réaménagé dans une usine sur la rue Peel. Non seulement cette entreprise était un grand succès, mais chose surprenante, elle a survécu au journal. De plus, Wilson a mis au point l’équipement du Post pour augmenter sa productivité, contrôlant strictement la production et les coûts. Le magnat mécanique a fait honneur à la compagnie familiale, mais il a aussi mérité sa propre place parmi les innovateurs du journal.
Affiche Wilson & Wilson Limited. ll est fort probable que cette enseigne soit suspendue du plafond dans le bureau du propriétaire ou dans l'entrée du bâtiment du Lindsay Post. Environ 1910. (2014.21.3)
L’avis du décès de Roy Wilson paru dans le Lindsay Daily Post. 7 mars 1981.
« M. Wilson ne dérangeait pas l’éditeur. Cependant, on n’avait aucun doute sur la personne en tête de l’entreprise. »
L’avis du décès de Roy Wilson paru dans le Lindsay Daily Post. 7 mars 1981.
« Par exemple, j’ai tout fait pour retirer les petites annonces de la première page du journal, mais je ne pouvais pas le convaincre. »
L’avis du décès de Roy Wilson paru dans le Lindsay Daily Post. 7 mars 1981.
« Quand j’ai essayé d’argumenter que ‘la une’ devrait ne contenir que des nouvelles, il disait toujours, ‘si c’est bon pour les journaux en Angleterre c’est bon pour nous.’ »
L’avis du décès de Roy Wilson paru dans le Lindsay Daily Post. 7 mars 1981.
« Mais en réalité, les journaux anglais n'avaient pas inclus les petites annonces en première page pendant des années. »
-L'ancien éditeur en du Post, Alan Capon, sur ses interactions avec Roy Wilson alors qu'il travaillait pour lui.
Chronologie d’Alan R. Capon
Pour en apprendre plus sur l’auteur, le journaliste et l’historien derrière la caméra du Lindsay Post. Alan Capon (1932-2014) a commencé sa carrière de journaliste quand il était un adolescent dans sa ville natale d’Ipswich en Angleterre. Plus tard, il a immigré au Canada et a poursuivi une carrière journalistique gratifiante pour le reste de sa vie.
Masthead of the Tuesday, October 1, 1935 issue of the Lindsay Daily Post.
L’impression de l’édition du 7 mars 1981 du Lindsay Daily Post, qui contient le premier hommage à Roy P. Wilson suite à l’annonce de sa mort. (2016.85.5)
La Fin d’une Époque
Roy P. Wilson est mort le 4 mars 1981. Tommy McConomy, son gérant de bureau, l’a retrouvé dans son domicile. Par la suite, le Post a publié plusieurs chroniques à sa mémoire, le jour même de sa mort et après. À l’époque, on publiait six journaux quotidiens et deux journaux hebdomadaires, cinq jours par semaine.
le Post avait été géré de la même façon pour 43 ans. Wilson voulait autant que possible que le journal soit conforme à la vision de ses prédécesseurs. Il était résolu dans son engagement à conserver le succès de sa famille.
Wilson désirait conserver l’héritage de sa famille et que la publication du journal continue après sa mort. Son dernier testament exige explicitement que sa succession continue à exploiter ses compagnies de publication et d’impression sous le nom de Wilson and Wilson. Il a légué une somme de 100 000 $ envers l’entretien de plusieurs parcs de la région, y compris un parc commémoratif pour sa femme défunte et 25 000 $ à l’hôpital Ross Memorial.
Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. 17 mars 1970.
Sa générosité a décuplé grâce au Wilson Estate Fund, qui a eu un impact considérable sur le développement du village. Le fonds a financé la promenade le long de la rivière Scugog, les champs Wilson Fields, l’entretien du Old Mill (vieux moulin), et presque tous les parcs de Lindsay.
Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. 11 septembre 1966.
Le dévouement de Roy Wilson envers le village en tant qu’éditeur de presse et ses contributions à divers projets communautaires après sa mort ont laissé une trace ineffaçable qui continue à encourager et à avantager les résidents de Lindsay.
L’histoire de Roy est un témoignage du pouvoir et de la bienfaisance du journalisme local et de services rendus à la communauté.
L’avis du décès de Roy Wilson paru dans le Lindsay Daily Post. Il est décédé le 4 mars 1981 à 91 ans. La situation au journal a dû être frénétique car l’avis a été publié le jour même. Cet article compte parmi plusieurs autres dévoués à l’éditeur du Post. 7 mars 1981.