Notre Histoire Selon le Lindsay Post

Kawartha Lakes Museum & Archives

Ours de l’édition du jeudi 26 septembre 1861 du Canadian Post.

Le Canadian Post

Le Canadian Post s’est établi comme source fiable d’informations et de réflexion pour le village. Fondé en 1857 par le visionnaire Christopher Blackett Robinson à Beaverton en Ontario, le journal libéral hebdomadaire tenait lieu de plateforme pour la transmission de nouvelles et opinions à ses lecteurs. Robinson (1837-1923) est né à Thorah Township, Haut-Canada (maintenant Brock, Ontario). Il était propriétaire, rédacteur et éditeur.

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Christopher Blackett Robinson. Canadian Printer & Publisher. 1892. Publié à Toronto par le MacLean-Hunter Company.

Début du Post

Le Canadian Post était la première décision prise par Robinson en entrant dans le domaine du journalisme quand il n’avait que 20 ans. Plus tard, il a déménagé à Lindsay et très vite, le grand incendie de 1861 lui a coûté son imprimerie. Malgré cela, ses plans pour le village n’ont pas été découragés et il a ouvert son entreprise en bas de la rue Kent.

Son bureau se trouvait entre un magasin de musique et le cabinet d’un avocat nommé ‘Britton’s Block’. Des bannières sur le devant du bâtiment affichaient « Canadian Post Printing House ».

  • « Deux choses m’ont aidé pendant la première année-»

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  • « Un plaisir croissant avec le travail »

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  • « Et l’optimisme de la jeunesse qui ne pouvait être ni découragé ni détruit. »

    —s’est rappelé Robinson.

Croisement des rues Lindsay et Kent à Lindsay, Ontario. Le Canadian Post est situé entre le Music Emporium et Charles Britton Law. Le journal était exploité depuis le bureau de Postes Canada pendant quelques années. Environ 1890. (2016.85.7)

Peu de gens se rappellent que Christopher Robinson a vendu le Post à G. Cruickshank and Co. seulement une année après son lancement. La compagnie a formé un partenariat entre George Cruickshank et John Duff Wallace et ils ont géré l’entreprise pendant trois ans. Peu après, Robinson, qui cherchait à réussir dans l’industrie de la presse écrite, a acheté le Whitby Gazette du sénateur Reesor.

Wallace voulait retourner en Irlande et le partenariat a pris fin. En 1864, Robinson est retourné avec joie à son ancien rôle à Lindsay.
Lors de son retour au Post, Robinson a commenté :

  • « La situation était difficile, »

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  • « Du point de vue affaires, le village n’était pas idéal pour un deuxième journal ; »

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  • « Les fonctionnaires du village étaient conservateurs alors que la Gazette était libérale. »

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  • « L’autre journal, le Chronicle, était bien établi, bien géré et fermement ancré. »

    — Christopher Blackett Robinson

Robinson a aussi encouragé ceux qui voulaient lancer leur propre journal.

Il a acheté l’Advocate d’Edward D. Hand et il a envoyé Peter Murray (contremaître du Post) à Orillia, leur fournissant une presse et une usine de son propre inventaire pour créer l’Orillia Expositor. Il s’agit du premier journal de la région. La première édition a été publiée le 2 mai 1867, sous le titre susmentionné, l’Orillia Expositor and North Simcoe Journal of the Times.

Article sur Christopher Blackett Robinson du Lindsay Daily Post. 11 mai 1917.

Robinson n’était pas seulement intéressé par le succès de ses propres journaux ; il voulait aussi élargir l’industrie. Malheureusement, Robinson a découvert que pas tous les propriétaires de journaux souhaitaient la réussite de leur compétition.

La Bataille des Manchettes

Dans le monde des journaux, une rivalité féroce et captivante s’est développée vers la fin des années 1800. Tant que les presses étaient en marche et que l’encre coulait, une vive compétition se livrait, déterminant le paysage médiatique. Le Lindsay Advocate, un journal indépendant publié par Edward D. Hand avait déjà été établi dans la région quand Robinson est arrivé au village.

En 1863, le Lindsay Herald (journal conservateur) s’est joint au groupe. Trois années plus tard, l’Omemee Warder a rejoint leurs rangs, mais en raison de contraintes financières, il a déménagé à Lindsay et s’est renommé Victoria Warder. Il y avait aussi le Lindsay Expositor en 1869, publié par Peter Murray et W.M. Hale.

Négatif original de la collection personnelle de l’éditeur Alan Capon pris lors de sa carrière avec le Post. 28 mars 1963.

Dernier numéro du Canadian Post. 30 décembre 1898.

La conséquence d’un si grand nombre de journaux dans une région si petite était que les mêmes événements étaient reportés de différentes façons. Certains journaux accueillaient avec joie des événements au village alors que d’autres en désapprouvaient. De toute façon, l’affrontement des idéologies, des habiletés journalistiques et des stratégies de marketing caractérisait cette époque où les journaux faisaient concurrence.

À la longue, seulement deux journaux ont survécu. Le Watchman-Warder et le Post étaient non seulement les premiers journaux du comté de Victoria, mais aussi ceux qui ont enduré.

  • « J’ai tiré mon épingle du jeu, toutes proportions gardées, pendant quelques années… »

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  • « Quand M. Cruickshank m’a demandé de reprendre contrôle du bureau. »

    — Christopher Blackett Robinson

Quatorze employés du Canadian Post en 1893, rue Lindsay. De gauche : John Richards, John Moore, W. Ingles, John Bush, Hugh McDean, G.H. Wilson, J.V. McNulty, John Campbell, Wes Wright, Jas. Shannon, A. O’Boyle, F. Pearson, and H. Walsh. (2020.128.1)

La Confession de la Presse

Christopher Blackett Robinson a déménagé à Toronto et a établi le Canada Presbyterian alors que son beau-frère, George T. Gurnett, a pris charge du Post. Le Canada Presbyterian, qui s’est lancé officiellement en 1871, était un journal aux thèmes religieux desservant le centre-ville de Toronto à Jordan Street. 

Selon certains, Robinson a fondé ce journal pour remédier aux désaccords croissants entre des groupes presbytériens au Canada et pour unifier la communauté. Le journal était reconnu pour ses critiques justifiées des affaires courantes d’un point de vue théologique. La réussite de cette entreprise n’aurait pas été possible sans la décennie d’expérience et d’influence accumulée par Robinson durant son temps au Canadian Post.

Trois ans plus tard, en 1873, le journal a été pris en charge par Charles D. Barr, rédacteur de nuit pour le Toronto Globe. Barr a tenu ce poste jusqu’en 1891. La carrière de Barr au Post a été décrite comme suit:

Ours de l’édition du jeudi 26 septembre 1861 du Canadian Post

  • « Il a apporté un esprit riche »

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  • « Et une formation acquise aux meilleurs journaux du continent, y compris le Toronto Globe, pour lequel il était rédacteur de nuit, »

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  • « Le Post, sous sa gestion, était en tête de liste des hebdomadaires de la province. »

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Publicité de services offerts par le propriétaire Charles D. Barr du Canadian Post, le 9 janvier 1874.

Barr a quitté le journal quand il a été nommé l’officier de l’état civil du comté de Victoria. Entre 1861 et 1875, Christopher Robinson était aussi propriétaire du Port Hope Guide pendant quelques années jusqu’à ce qu’il soit vendu à James Wilson. Robinson croyait que c’était :

Donc le flambeau a été transmis à un autre propriétaire du Post.

« Une drôle de coïncidence que la famille Wilson - père et fils - deviennent propriétaires de deux journaux dont j’étais le propriétaire - le Lindsay Post et le Port Hope Guide- maintenant des journaux quotidiens et hebdomadaires. »

-Christopher Blackett Robinson

"Un souvenir." Publié par le Toronto Board of Trade, Toronto, 1893.

III. Le Lindsay Post

Exterior of the Lindsay Post building, located on William Street in Lindsay, Ontario. Depicts large lettering between the windows on the front facing side.