Alan Capon lisant le long métrage de Sir Sam Hughes. Gracieusement offerte par Susan Capon.

Le Post du Passé

En 1970, Alan a été embauché par le journal Peterborough Examiner comme journaliste de bureau puis par le Kingston Whig-Standard en 1971 où il a travaillé pendant 20 ans, sauf les trois années durant lesquelles il était rédacteur-en-chef du Picton Gazette, quand Joe Cembal en était le propriétaire.

« Il y avait des conflits mais nous avons passé de bons moments aussi »

—dit par un collègue du journal Gazette.

Alan a remplacé le notable Phil Dodds comme éditeur et rédacteur-en-chef du journal Gazette au début des années 1970. S.M. Conger a lancé cette publication dans les années 1830. Ce n’était pas rare que les journalistes travaillent jusqu'à 3 heures du matin quand ils devaient utiliser la technique collage, le terme utilisé pour décrire le processus de créer une épreuve pour le journal.

On publiait le Picton Gazette trois jours par semaine donc, que les journalistes soient bien reposés ou non, les articles et chroniques devaient paraître dans le journal à temps.

Alan Capon quand il était rédacteur-en-chef du Picton Gazette. 1974. Gracieusement offerte par Margaret Haylock-Capon.

Alan était travailleur, sociable et méticuleux, toutes des caractéristiques idéales pour son domaine de travail. Elles ont contribué à sa passion pour le journalisme, qui dépassait celle de ceux qui l’entouraient.

Enveloppe de Kingston-Whig Standard.

Sa tendance à réécrire les reportages des journalistes de son choix a commencé durant ses jours au Post. Alan prenait souvent l’initiative de finir les tâches pour satisfaire ses propres standards ou il préférait travailler sur des projets pour lesquels il se croyait le plus compétent. Ces habitudes créaient de la friction entre les collègues d’un milieu de travail déjà intense, ou l’on doit constamment produire.

Kingston Whig-Standard. 12 janvier 1971.

Signature d’Alan Capon de son livre, His Faults Lie Gently: The Incredible Sam Hughes. 2023.96.1

Ces traits de caractère ont aussi mené à de grands accomplissements. Alan aurait tout à fait reconceptualisé la Gazette, afin qu’elle se concentre principalement sur les membres de la communauté et leurs anecdotes.

Alan attribuait les tâches, mais il modifiait leurs reportages que très rarement. Pour assurer le succès et la production rapide d’un journal comme la Gazette, il fallait beaucoup de confiance.


Alan R. Capon. County Live. 28 juin 2015.

Sa femme, Margaret, commentait souvent son dévouement à son travail: « Alan a beaucoup apprécié sa carrière de journaliste. Il était très sociable et accueillait chaque tâche avec enthousiasme. Il n’a jamais quitté une réunion avant l’heure et n’a jamais pensé qu’un reportage serait trop anodin… Il tenait bon et trouvait tous les détails alors que les meilleurs d’entre nous auraient abandonné. »

À la fermeture du bureau de comté du Whig environ 1991, Alan a été transféré au bureau de Napanee où il a travaillé pendant trois ans avant sa retraite en 1994. Il était aussi membre de divers groupes tels que le Picton Rotary Club et le Picton Kiwanis Club, où il a servi deux termes comme président.

« Al nous a encouragés de nous pencher sur des articles vedette d’envergure, sur beaucoup de photos et sur des interviews avec les habitants intéressants. Nous formions la parfaite équipe pour accomplir sa mission et selon moi, il s’agit des meilleurs années de la Gazette, »

—se rappelle l’ancien collègue de Capon.

Alan Capon et James Plomer. The Kingston-Whig Standard. 10 novembre 1979.

Article d'Alan Capon sur l'héritage de la Picton Gazette. Le Kingston Whig-Standard. 28 juillet 1971.

Article du County Weekly News d'Alan Capon. 21 avril 2011.

Alan a écrit des articles en l’honneur de résidents décédés dans sa région qui avaient contribué de façon substantielle à leur communauté, et ces articles sont parus dans des journaux locaux tels que le Weekly County News. Il jugeait important de se rappeler de nos concitoyens malgré le cycle rapide des nouvelles, car ce sont les gestes posés par d’autres avant nous qui ont déterminé notre mode de vie aujourd’hui.

Al et sa femme Margaret écrivaient aussi des articles sur leurs propres intérêts pour le Belleville Intelligencer.

« C’est drôle, quand j’y pense, je me rappelle des arguments mais vraiment, c’était une équipe soudée. » 

—se rappelle l’ancien collègue de Capon.

Au cours de l’été 2014, Alan, ancien combattant, journaliste et auteur, a contracté la pneumonie à la suite d’une seconde chirurgie cardiaque. Alan Roy Capon est décédé le 16 novembre 2014 à l’hôpital Prince Edward County Memorial, entouré par sa famille.

Il avait 82 ans.

Original negative from editor Alan Capon’s personal collection from his career with the Post. ca. 1960s.


Notre Histoire Selon le Lindsay Post


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Alan R. Capon's signature which was featured in his Sir Sam Hughes book which he authored.